CONCERTS AU PRINTEMPS 2026

OPUS 71 donnera en concert, le Requiem de Giuseppe Verdi :

  • le vendredi 29 mai 2026 à 20H00 à la basilique Notre Dame de Beaune
  • le samedi 30 mai 2026 à 20H00 à l’église Saint Cosme à Chalon sur Saône
  • le dimanche 31 mai 2026 à 17H00 à l’abbaye Saint Philibert de Tournus

Le Requiem de Verdi est une œuvre dramatique, puissante, et profondément expressive, mêlant la grandeur opératique à la solennité religieuse, et reste une pièce maîtresse du répertoire choral mondial..

Giuseppe Verdi a 60 ans quand il se lance dans l’écriture du Requiem, nous sommes en 1873. Il vient tout juste de triompher avec son opéra Aïda, et est au sommet de sa carrière. Il décide pourtant de ne plus composer d’opéra après Aïda, comme Rossini l’a fait après Guillaume Tell. Ce dernier s’est tourné vers le sacré, nous livrant deux œuvres majeures, le Stabat Mater, créé en 1842, et la Petite Messe solennelle, en 1864.

En 1868, à la mort de Rossini, plusieurs compositeurs italiens sont sollicités pour écrire une grande œuvre à sa mémoire. À cette occasion Verdi compose une pièce intitulée Libera me, mais finalement, l’œuvre hommage à Rossini ne sera jamais créée. Rien de perdu cependant pour Verdi…  En 1873, à la mort de l’un de ses grands amis, l’écrivain Alessandro Manzoni – qui est un peu l’égal de Victor Hugo pour les Italiens – Verdi décide de réutiliser son Libera me. Il en fait d’ailleurs le point de départ de son Requiem.

Le Requiem de Verdi reprend le déroulé propre à la liturgie catholique romaine. Il se découpe de la manière suivante : Requiem et KyrieDies iræOffertoireSanctusAgnus deiLux æterna et Libera me. Verdi s’inscrit dans la lignée des grands requiems de Mozart, Cherubini, et surtout de Berlioz, à qui il emprunte la dimension spectaculaire.

En tant que compositeur d’opéras – plus de 25 au total ! – Verdi a du mal à abandonner la dimension théâtrale. C’est en tout cas l’impression que l’on peut avoir en écoutant le Requiem. Le chef d’orchestre Hans von Bülow parle d’un « mélodrame en habits ecclésiastiques ». Très imprégnée de l’esthétique romantique, l’œuvre joue sur les contrastes, ce qui lui confère un caractère dramatique.

Ecrit en mémoire d’Alessandro Manzoni

Le Requiem de Giuseppe Verdi est une œuvre musicale emblématique, composée comme une messe funéraire pour quatre solistes, double chœur et orchestre. Il a été écrit en mémoire d’Alessandro Manzoni, une figure que Verdi admirait profondément, ce qui lui a valu aussi le nom de Manzoni Requiem.

Histoire et contexte de composition

La première performance a eu lieu le 22 mai 1874 à l’église San Marco de Milan, dirigée par Verdi lui-même, pour commémorer le premier anniversaire de la mort de Manzoni.
La composition inclut une révision du mouvement Libera me, initialement créé pour un autre projet en hommage à Rossini, appelé Messa per Rossini.
Verdi a commencé à composer ce Requiem après la mort de Manzoni en 1873, en voyage à Paris, en lui donnant la forme actuelle.

Structure et musique

La œuvre comporte plusieurs mouvements, dont le célèbre Dies irae, avec des passages dramatiques évoquant le Jugement dernier, et des sections plus calmes comme Lux aeterna.
Verdi a innové en attribuant plusieurs parties à un seul soliste, notamment des duets et un quatuor vocal.
La composition se distingue par son style dramatique, parfois considéré comme trop opératique pour un contexte liturgique, ce qui explique qu’elle soit généralement jouée en concert.

Réception et performances

À ses débuts, certains critiques ont trouvé le style de Verdi trop opératique pour une œuvre religieuse, mais l’œuvre a rapidement gagné en popularité.
Elle a été jouée dans plusieurs grandes salles européennes, notamment La Scala, et reste aujourd’hui l’un des œuvres chorales les plus fréquemment interprétées depuis Mozart.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a été performée clandestinement par des prisonniers dans le camp de concentration de Theresienstadt, symbolisant la résistance culturelle face à l’oppression.

Particularités

La partition inclut des passages pour voix féminines, ce qui était inhabituel à l’époque en raison des restrictions religieuses.
La version la plus courante est celle révisée en 1875, notamment pour le mouvement Libera me.

Soprano – Anna Hattermann

Anna Hattermann est étudiante au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris , en chant lyrique, chez Amaya Domingues, où elle développe son expérience d’interprète et de chanteuse lyrique.
Expérience professionnelle : eetite messe solennelle de Rossini, Suor Angelica au CRR d’Aubervilliers
Le 6ème Printemps de la mélodie, salle Cortot, cantate BWV 3 de Bach, direction de Joël
Suhubiette, Rosalinde dans Die Fledermaus de Strauss au Théâtre Rungis, Concert Trois cycles de mélodies, à la Seine Musicale avec Les Enfantines de Moussorgsky, Concert Un Mozart, trois Da Ponte, Opéra miniature à la salle Gaveau.

Mezzo – Olga Kreps

Après avoir été formée à Odessa en Ukraine (Académie Nationale de Musique A.V. Nezhdanova), Olga Kreps intègre l’École Normale de Musique Alfred Cortot dans la classe de V.Chernov et obtient son diplôme (mention très bien) en 2025.2015 – Lauréate, Concours vocal « 200e anniversaire de T. Shevchenko », Odessa, Ukraine 2015 – Lauréate, Concours vocal « Imprezza », Kamyanets-Podolsky, Ukraine 2013-2014 – Boursière présidentielle 2013 – Lauréate, Concours vocal O. Petrusenko, Kherson, Ukraine.

Ténor – Rémy Poulakis

Initié à l’accordéon dès l’âge de 6 ans par son père, Rémy Poulakis s’est aussi formé à l’écriture, l’analyse, le piano, et le chant lyrique. Formé au chant lyrique par Evelyne Brunner, Rémy Poulakis débute sa carrière de ténor dans les rôles du Chevalier de la force (Dialogue des carmélites), Alfredo (Traviata), Ferrando (Cosi fan tutte), le Duc de Mantoue (Rigoletto), ou encore Pinkerton (Madame Butterfly), Rodolfo (La Bohème), Nemorino (Elisir d’amore).

Bass – Auguste Truel

Auguste Truel découvre le chant au collège, en tant que choriste. Il se forme d’abord au conservatoire de l’Aveyron auprès de Sophie-Caroline Schatz, puis rejoint la classe préparatoire du CRR de Bou-logne – Billancourt sous la direction d’Anne Constantin. Très tôt distin-gué, il remporte le prix « Jeune Espoir » du concours Léopold Bellan, puis le prix « Jeune Talent » du concours Voix des Outre-mer, remis par Alexander Neef et Roselyne Bachelot. En 2021, il est également lauréat du concours Opéra Grand Avignon – Raymond Duffaut.